Au cœur du Pacifique Sud, la Polynésie française poursuit son développement grâce à un maillage financier complexe réunissant acteurs locaux et partenaires internationaux. En 2025, le financement de ce territoire d’exception repose sur un savant équilibre entre l’apport massif de l’État français, les ressources spécifiques provenant de plusieurs fonds européens et outre-mer, ainsi que la mobilisation active de la Collectivité de Polynésie française. Alors que l’économie locale fait face à des défis tels que la transition énergétique, l’amélioration des infrastructures et l’organisation des Jeux du Pacifique de 2027, le soutien financier devient un levier incontournable pour maintenir la croissance et moderniser le territoire.
Ce financement multifacette s’étend des dotations traditionnelles à de nouveaux mécanismes comme le Troisième Instrument Financier (3IF), qui alloue des dizaines de milliards XPF par an à des projets d’infrastructures stratégiques. Par ailleurs, la coordination parmi les institutions locales, nationales et européennes donne naissance à des programmes ambitieux, intégrant notamment une forte dimension écologique et sociale. C’est ainsi que l’État français continue d’affirmer son rôle moteur, en collaboration avec des acteurs tels que la Banque Européenne d’Investissement (BEI), la Commission européenne, l’Agence Française de Développement (AFD), ou encore le Fonds Social Européen (FSE).
Il s’agit d’une orchestration délicate, où chaque euro investi vise à favoriser l’innovation, la cohésion sociale et le rayonnement culturel polynésien. Ce panorama financier se traduit par des engagements concrets au travers de conventions, contrats et programmes quadriennaux qui, au-delà des montants, illustrent un partenariat durable et une ambition soutenue pour cette collectivité d’outre-mer fascinante. Le portrait du financement de la Polynésie française en 2025 est donc celui d’une collaboration dynamique entre gestion locale et appui extérieur, participant pleinement à l’émergence d’une société moderne aux racines profondément enracinées dans son environnement insulaire.
Le rôle central de l’État français dans le financement de la Polynésie française
L’État français demeure le pilier principal du financement public en Polynésie française, en injectant des ressources conséquentes afin d’accompagner le développement économique, social et infrastructurel du territoire. En 2025, cet engagement s’illustre par une enveloppe financière record qui atteint près de 223 milliards de francs CFP, soit environ un tiers du produit intérieur brut local. Ce soutien impressionnant traduit la volonté de Paris de maintenir la cohésion nationale et de renforcer l’attractivité et la modernisation du territoire.
Au cœur de cet engagement financier se trouve notamment la Dotation Globale d’Investissement (DGI), un mécanisme récurrent qui finance des projets locaux essentiels, allant de la modernisation de l’éducation à la rénovation d’infrastructures publiques. La DGI, programmée via le comité de pilotage co-présidé par le Haut-commissaire de la République et le président du Pays, alloue plusieurs centaines de millions XPF chaque année en soutien, avec par exemple un volet dédié au secteur scolaire à travers la reconstruction des cuisines pédagogiques et la mise aux normes d’établissements comme celui du collège de Ua Pou.
Un aspect particulièrement significatif de l’aide de l’État réside dans le Contrat de Développement et de Transformation (CDT) 2024-2027, qui consacre 10,7 milliards XPF à des initiatives portées par la Collectivité de Polynésie française. Cette enveloppe accompagne notamment la préparation des Jeux du Pacifique de 2027 avec un focus sur la construction et rénovation d’infrastructures sportives stratégiques. Ainsi, près d’un quart des fonds CDT sont spécifiquement dédiés à cet événement majeur, soulignant comment l’État s’adapte aux priorités territoriales en conjuguant développement sportif et économique.
Répartition du financement étatique 2025 (en milliards XPF) :
Type de projet 🏗️ | Montant attribué 💰 | Mode de financement 📝 |
---|---|---|
Contrat de Développement et de Transformation (CDT) 2024-2027 | 10,7 | Maîtrise d’ouvrage du Pays |
Troisième Instrument Financier (3IF) – infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires | 6,1 par an | Convention pluriannuelle 2025-2027 |
Dotation Globale d’Investissement (DGI) – projets scolaires et publics | 0,3 | Programme annuel |
Au-delà de cette répartition spécifique, l’État consacre également des fonds significatifs pour la santé, la sécurité, la transition énergétique et l’éducation, confirmant ainsi son rôle de partenaire incontournable. Cette dynamique de financement s’appuie aussi sur une collaboration étroite avec des structures comme la Banque de Développement des Territoires d’Outre-mer et l’Agence Française de Développement (AFD). Ensemble, ils œuvrent à garantir la viabilité des projets de grande envergure, favorisant ainsi une Polynésie résiliente et tournée vers l’avenir.
La Collectivité de Polynésie française : moteur et gestionnaire des fonds locaux
La Collectivité de Polynésie française joue un rôle pivot dans la gestion et la mise en œuvre des ressources financières destinées au développement du territoire. Délégataire de fonds publics et partenaire dans les dispositifs conjoints avec l’État français, la Collectivité est l’acteur clé de l’orientation stratégique des dépenses publiques, avec un budget global de 237 milliards de francs CFP pour 2025. Ce budget se répartit principalement entre le fonctionnement courant (environ 188 milliards) et des investissements à hauteur de 49 milliards, ce qui témoigne de l’ambition à renforcer les infrastructures et les services locaux.
Cette gestion financière complexe repose sur la capacité de la collectivité à jongler avec différentes sources de financement, comprenant également des fonds issus de structures intercommunales telles que le Fonds Intercommunal de Péréquation. Ces financements sont ensuite canalisés vers des secteurs aussi divers que la santé, l’éducation, les transports ou encore la promotion culturelle. Le président du Pays souligne régulièrement la nécessité d’équilibrer rigueur budgétaire et développement, notamment face à la pression croissante exercée par la dette et les charges structurelles.
Pour optimiser l’usage des fonds, la collectivité mise sur plusieurs leviers :
- 🐚 La priorisation des projets stratégiques liés aux Jeux du Pacifique 2027
- 🌿 La transition écologique avec un appui accru aux initiatives « vertes »
- 🚤 La modernisation des aéroports régionaux et des infrastructures maritimes
- 📚 Le soutien soutenu à l’éducation, notamment par des travaux de rénovation des établissements scolaires et la formation professionnelle
- 💡 L’innovation et la diversification économique pour réduire la dépendance à certains secteurs
Un exemple concret est le projet de rénovation des aérodromes dans l’archipel des Tuamotu-Gambier. Ce chantier, financé par le Troisième Instrument Financier à hauteur de 70 % par l’État français, illustre la synergie entre la Collectivité et l’État pour assurer la conformité aux normes et préparer l’accueil du public pour des événements sportifs d’envergure.
Budget consolidé de la Polynésie française 2025 (en milliards XPF) :
Catégorie 💸 | Montant attribué 📊 | Commentaires 📝 |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 188 | Salaires, services publics, charges courantes |
Dépenses d’investissement | 49 | Infrastructures, équipements, modernisation |
Cette architecture financière s’enrichit également avec le soutien des fonds européens et outre-mer, tels que le Fonds Social Européen (FSE) et le Fonds de développement économique des Outre-mer (FEDEOM), qui viennent amplifier les moyens pour répondre aux enjeux sociaux et économiques spécifiques du territoire. Le soutien bien calibré de la Commission européenne contribue ainsi à insérer la Polynésie française dans un cadre international de coopération.
Les fonds européens et internationaux qui soutiennent la Polynésie française
La Polynésie française bénéficie d’un solide appui financier provenant de l’Union européenne via des dispositifs qui complètent les ressources étatiques et locales. Parmi ces acteurs, la Commission européenne, en partenariat avec la Banque Européenne d’Investissement (BEI), joue un rôle déterminant dans l’investissement durable et la transition écologique du territoire. À travers des mécanismes comme le Fonds Pacifique, des financements ciblés soutiennent des projets d’envergure sur plusieurs années.
Parmi les priorités actuelles :
- 🌏 Le financement d’infrastructures respectueuses de l’environnement, soutenant l’adaptation au changement climatique
- 🌱 Le développement des énergies renouvelables pour réduire la dépendance aux importations de combustibles fossiles
- 🛤️ L’amélioration des réseaux de transport maritime et aérien pour une meilleure connectivité des îles éloignées
- 🏝️ Le renforcement des capacités locales via des programmes de formation financés par le Fonds Social Européen (FSE)
Le Fonds Pacifique se distingue par son allocation adaptée aux besoins spécifiques des territoires insulaires et éloignés, favorisant notamment des projets d’eau potable, d’assainissement, et des mesures contre les risques naturels. À ce titre, la coopération avec la Banque Européenne d’Investissement s’avère cruciale pour mobiliser les fonds en faveur d’une économie verte et résiliente.
Un exemple inspirant est l’introduction, en 2025, de projets « verts » au sein du Troisième Instrument Financier, qui voient l’État français et la Collectivité intégrer des dispositifs innovants visant à protéger les berges des rivières à Tahiti ou à encourager la marche urbaine pour diminuer les émissions de CO².
Ces mesures s’inscrivent dans une approche combinée des financements, où le FEDEOM permet de soutenir des initiatives économiques durables, tandis que la Banque de Développement des Territoires d’Outre-mer apporte une expertise technique et financière essentielle à la réalisation des projets ambitieux.
Les modalités de coordination entre ces différents acteurs comprennent :
- 🤝 Des comités de pilotage multipartites co-présidés par les représentants de l’État et de la Collectivité
- 📝 La signature de conventions pluriannuelles encadrant les financements et engagements
- 📅 Un calendrier structuré sur la durée du Contrat de Développement et de Transformation (2024-2027)
- 🔄 Une évaluation régulière associant les parties prenantes pour adapter les priorités
Découvrez l’annonce officielle du financement et les détails des projets engagés.
Implications du budget 2025 sur le développement socio-économique de la Polynésie française
Le budget alloué à la Polynésie française en 2025 traduit une stratégie holistique visant à concilier croissance économique, amélioration du bien-être social et respect de l’environnement. Avec un budget primitif adopté à hauteur de 237 milliards XPF, les marges de manœuvre restent toutefois contraintes en raison notamment du poids de la dette et des charges salariales. Cette réalité oblige à une gestion rigoureuse et à une recherche constante d’efficacité dans l’allocation des ressources.
La réduction de la dette demeure une priorité pour le gouvernement local afin de libérer des capacités d’investissement supplémentaires. Par ailleurs, les dépenses de fonctionnement absorbent une large part du budget, limitant les fonds disponibles pour des politiques innovantes. C’est dans ce contexte que l’accent est mis sur l’appui aux secteurs clés comme la santé, l’éducation et les infrastructures, points névralgiques pour assurer la qualité de vie des habitants.
Le développement économique de la Polynésie française dépend en outre de la capacité à attirer et à conserver les talents, à renforcer l’innovation et à diversifier les activités. Dans cette optique, des initiatives telles que le Fonds de développement économique des Outre-mer (FEDEOM) jouent un rôle crucial pour dynamiser les PME et soutenir la création d’emplois. Le Fonds Social Européen (FSE), quant à lui, adresse les problématiques d’insertion et de formation, essentiel dans un contexte de transition économique.
Voici les principaux enjeux budgétaires et leurs réponses prévues :
- 💼 Gestion durable de la dette pour élargir les marges financières
- 🏥 Renforcement des services publics essentiels, notamment en santé
- 🏫 Soutien à l’éducation pour une meilleure préparation des jeunes générations
- 🌿 Promotion de la transition écologique à travers des projets verts innovants
- ⚡ Développement des infrastructures pour accroître la connectivité et l’attractivité économique
Par ailleurs, les efforts destinés à moderniser les infrastructures portuaires, routières et aéroportuaires, financés notamment à travers le Troisième Instrument Financier, répondent à la fois aux besoins actuels et anticipent les exigences des Jeux du Pacifique. Cette double dimension souligne la capacité d’adaptation et la vision à long terme des acteurs publics.
Synthèse des dépenses clés en 2025 (en milliards XPF) :
Poste budgétaire 🗂️ | Montant prévu 💵 | Objectif stratégique 🎯 |
---|---|---|
Santé | 40 | Amélioration des services et accès aux soins |
Éducation | 35 | Modernisation des établissements scolaires |
Transition écologique | 20 | Projets verts et adaptation aux changements climatiques |
Infrastructures | 49 | Développement durable des réseaux |
Ces allocations budgétaires reflètent les priorités données à un développement équilibré et durable, où l’implication des différents financeurs — État français, fonds européens, collectivités — converge vers un même objectif. Pour approfondir cette thématique, il est intéressant d’explorer les mécanismes financiers en détail et la répartition géographique des impacts.
La dynamique de coopération entre les différents acteurs financiers en Polynésie française
La complexité des enjeux financiers impose une coordination exemplaire entre les multiples acteurs qui œuvrent au financement de la Polynésie française. Cette synergie se matérialise notamment lors des comités de pilotage co-présidés par le Haut-commissaire de la République et le président de la Collectivité. Ces instances garantissent l’harmonisation des interventions et permettent une allocation efficace des ressources, évitant les doublons et optimisant les résultats.
La coopération s’appuie sur un réseau de partenaires variés, chacun apportant son expertise et ses moyens :
- 🏛️ État français : Engagement financier direct et pilotage des politiques publiques
- 🇪🇺 Commission européenne : Financements par le biais de programmes régionaux et du Fonds Social Européen
- 🏦 Banque Européenne d’Investissement (BEI) : Appui technique et prêt à long terme pour les grands projets
- 🌍 Agence Française de Développement (AFD) : Soutien au financement du développement économique et infrastructures
- 🏝️ Fonds Pacifique : Allocation spécifique aux besoins insulaires du territoire
- 🏙️ Collectivité de Polynésie française : Gestion locale et mise en œuvre des projets
- 🏘️ Fonds Intercommunal de Péréquation : Répartition équitable des financements entre les communes
- 📈 Fonds de développement économique des Outre-mer (FEDEOM) : Stimulation des activités économiques locales
- 🤝 Banque de Développement des Territoires d’Outre-mer : Accompagnement des projets d’infrastructures et développement territorial
Cette pluralité d’intervenants oblige à une standardisation des méthodes de travail et une communication fluide, qui passe par :
- 📊 La mise en place de rapports d’étape réguliers soumis à l’Assemblée de la Polynésie française
- 🗓️ Des réunions périodiques permettant d’ajuster la programmation budgétaire
- 🛠️ Des plateformes numériques partagées pour le suivi des projets
- 📣 Un dialogue constant avec les citoyens pour assurer la transparence
L’intégration du Troisième Instrument Financier en 2025, avec sa programmation pluriannuelle, illustre parfaitement cette démarche collaborative, associant l’État et la Collectivité pour des projets d’infrastructures majeurs, notamment en vue des échéances sportives et environnementales.
En savoir plus sur la gouvernance polynésienne en 2025 et les acteurs de cette coopération complexe.
Quels sont les projets phares financés en 2025 en Polynésie française ?
Le panorama des investissements en 2025 dévoile une multitude de projets couvrant divers secteurs, tous animés par la volonté commune d’adapter la Polynésie française aux défis futurs tout en valorisant son patrimoine unique. Parmi les initiatives majeures, plusieurs catégories émergent nettement, portées par les partenariats entre l’État, la Collectivité et les financeurs européens et outre-mer.
Liste des projets phares :
- 🏟️ Construction et rénovation des infrastructures sportives pour les Jeux du Pacifique 2027
- 🏫 Modernisation des établissements scolaires, notamment la reconstruction des cuisines pédagogiques à Ua Pou
- ✈️ Mise à niveau des aérodromes dans les Tuamotu-Gambier (Manihi, Arutua, Kauehi, Totegegie-Gambier)
- 🌳 Projets « verts » d’adaptation climatique, tels que la protection des berges des rivières à Tahiti
- 🚦 Amélioration des routes et des infrastructures portuaires pour renforcer les échanges économiques et touristiques
Ces projets, soutenus pour la plupart par le CDT et le 3IF, combinent des enjeux sportifs, environnementaux et sociaux avec une forte implication locale. Ils incarnent la volonté d’une Polynésie ambitieuse, qui investit intelligemment pour garantir des bénéfices durables.
Exemple détaillé : rénovation des cuisines pédagogiques du collège de Ua Pou
Située dans une zone éloignée, cette opération répond à un besoin de modernisation en matière d’hygiène et de sécurité alimentaire pour les élèves. Le projet est financé par la Dotation Globale d’Investissement, avec une attention particulière portée à la qualité des matériaux et à la durabilité. Cette rénovation améliore non seulement le cadre scolaire mais contribue aussi à la formation des jeunes aux métiers de la restauration, un secteur en plein essor dans l’archipel.
Une autre réussite spectaculaire concerne la modernisation des infrastructures aéroportuaires, indispensables à la sécurité et à la fluidité du transport inter-îles, condition sine qua non pour la réussite économique et événementielle à l’approche des Jeux du Pacifique.
Pour approfondir ces projets et découvrir les options livrées en Polynésie, consultez ce lien très complet sur les options disponibles en 2025.
Quelles sont les langues parlées dans le cadre des projets et financements en Polynésie française ?
La diversité culturelle de la Polynésie française, incluant la richesse linguistique, est un élément important à prendre en compte dans la gestion des projets financés localement. En effet, le français est la langue officielle et administrative, utilisée dans la majorité des documents officiels, contrats et communications institutionnelles. Toutefois, une large part des habitants parle également les langues polynésiennes locales, telles que le tahitien et les autres dialectes des archipels.
Cette pluralité linguistique influence la mise en œuvre des projets, nécessitant parfois des traductions et adaptations culturelles pour assurer une participation inclusive et efficace de la population. Dans le cadre des financements territoriaux et européens, les documents-clés sont généralement rédigés en français, conformément aux exigences légales et administratives, mais les actions de terrain intégrant les langues locales facilitent l’adoption et la pérennité des initiatives.
Cela se traduit notamment par :
- 🗣️ Formation bilingue des agents publics et des personnels de terrain
- 📚 Sensibilisation multiculturelle dans les programmes éducatifs et sociaux
- 💬 Communication transparente adaptée aux spécificités linguistiques des différentes îles
- 🌏 Promotion de la langue tahitienne dans les projets culturels et patrimoniaux
Il est ainsi essentiel que les financements, bien qu’administrativement encadrés par l’État français et la Collectivité polynésienne, laissent place à la valorisation du patrimoine linguistique comme vecteur de cohésion sociale et de développement durable.
Pour en savoir plus sur les langues parlées en Polynésie française.
Qui finance la Polynésie française en 2025 ?
Ce qu’il faut retenir d’un dispositif financier complexe et multiforme
Finalement, le financement de la Polynésie française en 2025 illustre un système sophistiqué qui met en synergie des acteurs variés — l’État français, la Collectivité territoriale, ainsi que des fonds européens comme la Commission européenne ou le Fonds Social Européen. Cette architecture vise à répondre aux différents besoins économiques, sociaux et environnementaux du territoire. Elle conjugue des dotations publiques classiques, des instruments financiers innovants comme le Troisième Instrument Financier, et le concours de banques publiques spécialisées telles que la Banque Européenne d’Investissement et la Banque de Développement des Territoires d’Outre-mer.
La réussite de cette mécanique repose en grande partie sur la coordination renforcée entre les partenaires et la capacité d’adaptation aux enjeux propres à la Polynésie, qu’il s’agisse des défis liés à la logistique insulaire, à la transition écologique ou à l’organisation d’événements internationaux comme les Jeux du Pacifique 2027. Ce mode de financement assure non seulement un appui stable et conséquent mais aussi un accompagnement ciblé permettant de répondre efficacement aux priorités locales.
Cette vision collaborative se traduit par :
- 🌺 Une mobilisation annuelle d’environ 14,9 milliards XPF dédiée à des projets structurants, dont plus de 60 % financés par l’État
- 🛠️ Un soutien marqué aux infrastructures de transport, éducation et environnement
- 📈 Un accent mis sur le développement durable et la transition énergétique
- 🤝 Une coopération exemplaire entre acteurs locaux, nationaux et européens
Ces mécanismes illustrent parfaitement la complexité mais aussi la richesse du financement public en Polynésie française, garantissant un avenir prometteur pour ce territoire aux mille visages, porteur d’une identité forte et d’une ambition résolument moderne.
Quel est l’impact des investissements étatiques et européens sur la vie locale ?
L’afflux de financements étatiques et européens en Polynésie française ne se limite pas à des chiffres éloignés des réalités quotidiennes. Ces investissements alimentent concrètement les services publics, améliorent les infrastructures indispensables, et permettent d’envisager des perspectives nouvelles pour la jeunesse et les acteurs économiques du territoire.
Par exemple, la rénovation des écoles méticuleusement planifiée par la Dotation Globale d’Investissement a un impact direct sur la qualité de vie des familles. Les projets d’infrastructures sportives favorisent non seulement le rayonnement régional mais posent aussi les fondations d’une cohésion sociale renforcée autour des événements sportifs.
En outre, le soutien aux projets « verts » contribue à préserver l’environnement tout en offrant des emplois dans des secteurs innovants. La modernisation des aérodromes et des ports améliore la connectivité intra-territoriale, un élément crucial pour un archipel fragmenté en une cinquantaine d’îles. De même, les fonds issus du Fonds Social Européen facilitent l’accès à la formation, limitant ainsi les fractures sociales et économiques.
👉 Ainsi, ces investissements permettent :
- 🏥 Un accès plus équitable à des services de santé adaptés
- 🎓 Une meilleure qualité de formation et d’éducation
- 🌊 Une protection accrue contre les effets du changement climatique
- 🔧 Un cadre de vie modernisé et attractif
- 🤝 Une intégration améliorée entre les différentes communautés insulaires
La réussite de ces objectifs dépend de l’efficacité de la coordination entre les différents financeurs et acteurs locaux, qui travaillent main dans la main pour assurer que chaque projet bénéficie pleinement à la population polynésienne.
Quels défis financiers majeurs se présentent pour la Polynésie française ?
Malgré les financements conséquents, la Polynésie française doit composer avec plusieurs défis financiers qui limitent parfois la portée des politiques publiques. Le poids significatif de la dette, notamment, obère la capacité à mobiliser de nouveaux crédits et accentue la pression sur les dépenses de fonctionnement. La masse salariale représente une part importante du budget, réduisant les marges de manœuvre pour les investissements innovants.
Ces contraintes appellent à des stratégies de gestion plus rigoureuses et à une quête de nouvelles sources de financement, notamment en exploitant davantage les instruments européens comme le Fonds de développement économique des Outre-mer et la Banque de Développement des Territoires d’Outre-mer. L’optimisation des ressources passe aussi par une meilleure intégration des projets autour d’objectifs communs et des synergies entre acteurs.
Enfin, le contexte géopolitique et économique mondial, avec ses risques et incertitudes, induit une vigilance constante afin d’assurer un atterrissage en douceur, comme l’analyse le dernier rapport socio-économique publié sur le territoire. La résilience économique dépendra aussi de la capacité à conjuguer modernisation des infrastructures et transition écologique.
Principaux défis financiers :
- 💳 Gestion de la dette élevée et réduction des charges obligatoires
- 📉 Nécessité d’augmenter les recettes propres sans pénaliser la population
- ⚖️ Équilibrer dépenses sociales et investissements structurants
- 🌪️ Anticiper les risques environnementaux et économiques externes
- 🤲 Renforcer la coopération multi-acteurs pour maximiser l’impact des financements
Lire l’analyse complète des contraintes budgétaires.
FAQ
Qui sont les principaux financeurs de la Polynésie française en 2025 ?
Les principaux financeurs sont l’État français, qui assure environ 61 % du financement total via plusieurs dispositifs tels que le Contrat de Développement et de Transformation, le Troisième Instrument Financier, et la Dotation Globale d’Investissement. La Collectivité de Polynésie française apporte également un budget important, complété par des fonds européens comme la Commission européenne, le Fonds Social Européen, et la Banque Européenne d’Investissement.
Quels grands projets sont financés en lien avec les Jeux du Pacifique 2027 ?
Une partie significative des fonds, notamment via le CDT, est dédiée à la construction et rénovation d’infrastructures sportives adaptées à l’organisation des Jeux du Pacifique. Cela comprend plusieurs équipements majeurs à Tahiti et dans d’autres archipels, pour assurer un accueil optimal des compétitions et des délégations.
Comment la Polynésie française intègre-t-elle la transition écologique dans son financement ?
Pour la première fois en 2025, des projets « verts » sont directement inclus dans la programmation du Troisième Instrument Financier, focalisés notamment sur la protection des berges des rivières et la promotion de modes de déplacement durables. Ce changement marque un tournant vers une gestion plus responsable des ressources naturelles et une adaptation aux changements climatiques.
Quels sont les défis financiers majeurs auxquels la Polynésie française doit faire face ?
La gestion de la dette élevée, la réduction des marges de manœuvre budgétaires du fait des charges salariales, ainsi que la nécessité d’équilibrer entre dépenses sociales et investissements structurants représentent des défis importants. Ces contraintes nécessitent une coordination renforcée et une optimisation constante des ressources.
Quels sont les rôles du Fonds Pacifique et de la Banque Européenne d’Investissement ?
Le Fonds Pacifique finance des projets adaptés aux spécificités insulaires, tels que l’eau potable et l’assainissement, tandis que la Banque Européenne d’Investissement apporte un soutien technique et financier aux infrastructures durables. Leur coopération avec la Polynésie française permet d’intégrer le territoire dans des programmes internationaux de développement durable.
Leave a Reply